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Ce que j’ai retenu de mon voyage à New York et San Francisco – 1/5


J’étais récemment à San Francisco, dans la Silicon Valley et à New-York avec Olivier de Conihout, le fondateur et Directeur de L’Espace Dirigeants. Nous organisons pour détecter les tendances du futur. Dans les prochaines semaines, je prévois d’évoquer ce qui m’a le plus frappé.

Aujourd’hui, j’évoque la démesure.

Que ce soit les lignes verticales de New York ou les levées de fonds en grand nombre de San Francisco, on ne peut guère rester indifférent à la démesure qu’on trouve aux États-Unis. Les espaces sont immenses. Ci-dessous un des derniers et plus haut gratte-ciels de NYC.

Les contrastes sociaux à New-York et San Francisco

A San Francisco, le dénuement social cohabite avec les milliardaires de la Tech

Premier exemple : lorsqu’on se promène dans les rues de San Francisco, non loin du centre financier (“financial district”), on remarque des individus sans abri, sans domicile et vivant dans le dénuement total. L’épicentre mondial de l’innovation en compte pas moins de 8011, selon The Guardian.

Les Sans-abris à San Francisco - les contrastes sociaux

Quelques-uns lancent leurs bras vers le ciel comme s’ils cherchaient à embrasser un objet invisible. Figurez-vous qu’ils sont victimes d’hallucinations visuelles…

A San Francisco, le capital est abondant… pour les acteurs de la Tech

Deuxième exemple: un investisseur qui se rend à l’accélérateur de startups YCombinator doit débourser 2 millions de dollars au minimum pour être écouté. Les montant inférieurs ne sont même pas pris en compte. De là, un rééchelonnement complet de la chaîne de financement du pre-seed, seed, série A, à la série H. Ainsi, un tour de financement de type pre-seed s’élève facilement à plusieurs millions de dollars, là où dans les années 80 de tels montants étaient atteints beaucoup plus tard.

La Chaine de financement - tour de financement

Ceci paraît d’autant plus paradoxal que l’émergence du cloud et de la force de travail distribué dont nous a parlé le CEO d’Upwork, Stéphane Kasriel, et d’autres évolutions technologiques ont abaissé considérablement les besoins en capitaux en même temps qu’elles esquissent le travail du futur comme Alexandre Scialom a pu nous l’expliquer.

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