« L’innovation, ce n’est pas quelque chose de français ». Voici ce que m’a dit un jour un directeur marketing & qui allait bientôt être nommé directeur général de la filiale la plus profitable d’une des plus grandes banques en France. Ce constat faisait suite à un exposé où je faisais part de tout ce que j’avais pu observer, apprendre et comprendre au cours des différents voyages que j’ai pu faire dans la Silicon Valley. Naturellement, ce constat m’a beaucoup surpris. Et, j’en suis venu à me demander quelles sont les périodes de l’histoire française où l’innovation en France joue un rôle critique.
Figurez-vous qu’à la Belle Époque, une période récente puisque qu’elle remonte à 100 ou 120 ans, la France est l’épicentre de l’innovation mondiale. Elle est aussi, à beaucoup d’égards, l’inspiration de la Silicon Valley d’aujourd’hui. Car, en 1899, Georges Doriot naît à Paris, à proximité du jardin du Luxembourg. Qui est Georges Doriot ? C’est l’un des inventeurs du Capital-Risque, un professeur de finance et de l’innovation à Harvard, un mentor pour nombre d’investisseurs de la Silicon Valley et le fondateur de l’INSEAD. Ainsi, à bien des égards, la Silicon Valley née à Paris. Telle est la thèse que je défends dans la conférence que j’ai donnée au Arts et Métiers :
[…] La conférence sur l’innovation à Paris au cours de la Belle Epoque est disponible dans son intégralité, ici. […]
[…] célèbre sa tradition de l’innovation issue de la Belle Epoque, […]
[…] Lechypre pose des questions sur la Belle Époque – cette période qui va de 1873 à 1913 au cours de laquelle la Silicon Valley, c’est la […]
[…] la Belle Époque, le modèle fordiste assure le développement de classe […]
[…] during the agricultural revolution and in the second Industrial Revolution also known as the “Belle Epoque” […]
[…] côte Est — dont l’activité économique, à l’image de l’Europe, s’est construite à la Belle Époque durant la deuxième révolution industrielle — et la côte Ouest — dont la prospérité […]