Je faisais récemment partie d’un groupe de travail chargé de donner une signification opérationnelle au terme « innovation ». D’emblée, ce qui m’a frappé, c’est que dans le groupe composé d’une quinzaine de membres, chacun semblait avoir sa propre définition sans que ce soit sans que celle-ci ne soit très précise. L’innovation relève aussi bien des notions de performance, d’excellence, d’état d’esprit, de progrès, d’excellence opérationnelle,…

Spontanément, innovation et stratégie semblent disjoints. La stratégie demande de se projeter à long terme dans une direction déterminée, avec un objectif clairement affiché. L’innovation, quant à elle, se nourrit de sérendipités – celles-ci désignant ces découvertes accidentelles, à la suite d’un concours de circonstances fortuit. Comment donc mieux concilier l’innovation à la stratégie d’entreprise ? I/ La stratégie d’entreprise est le résultat d’une décision…

  Pourquoi les processus sont-ils indispensables à l’innovation ? De quelles façons faut-il se référer à un processus pour réussir l’innovation de rupture ? Et surtout, à quel processus singulier faut-il se référer en particulier lorsque l’on cherche à faire de l’innovation de rupture ? Voici une question que Michel Raquin, Président du Club des Pilotes de Processus, m’a demandé de traiter au cours d’un déjeuner récent. J’ai commencé par…