Doubler le rendement financier de l’innovation : l’idée paraît saugrenue ! Les entrepreneurs ne font-ils pas déjà tout ce qu’ils peuvent pour obtenir les meilleurs résultats ? Les investisseurs n’apportent pas de précieux conseils aux startupeurs ? Oui, certes !
Mais, nous avons un problème culturel.
Car, quand on parle des raisons pour lesquelles innovation peut échouer, très souvent, les entrepreneurs mettent en avant des causes qui ne relèvent pas de leurs actions. Par exemple, en France, ils affirment que le marché du numérique européen n’est pas encore achevé tant et si bien qu’il est impossible de séduire un vaste segment de clients.
Pourtant, nos amis d’Israël et de Suisse ne disposent pas non plus de l’accès au marché unique. Ils arrivent toutefois à créer des licornes. Cela veut donc bien dire qu’on peut en bâtir sans faire parti de l’Union Européenne.
Parfois, ils mettent en cause le fait qu’ils auraient été en avance par rapport aux attentes des consommateurs. S’ils échouent l’innovation, ce n’est pas parce qu’ils auraient commis une erreur dans l’analyse du besoin mais parce qu’ils sont en quelque sorte « trop visionnaires ».
Il y a encore beaucoup d’autres explications qui sont avancées. Bien évidemment, l’esprit de synthèse m’empêche d’en faire une liste exhaustive.
Ma conviction c’est qu’on peut doubler le rendement financier de l’innovation sans bénéficier du marché numérique européen, mais en procédant de manière factuelle et raisonnée. Comment ? Apportons déjà un remède à chacune des difficultés rencontrées.
Et demain, j’évoquerai un outil très simple et très opérationnel qui permet de doubler le rendement financier de l’innovation ! Il s’agit du « Test Benveniste ». Dans mon second livre, à paraître aux éditions Michalon intitulé 1200 milliards sur la table : comment les prendre, créer des emplois et faire de la France la Silicon Valley de 2030, j’en parle de manière exhaustive !
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