Lorsque Luc Bretones, président d’Orange Solidarité et patron du Technocentre d’Orange, m’a invité aux portes ouvertes de Renaissance Numérique, une association dont la vocation est de mieux comprendre les enjeux sociaux, politiques et économique liés au numérique, une nouvelle question m’est venue à l’esprit : l’innovation est-elle synonyme de Progrès?
Spontanément, la réponse me paraît évidente : oui, l’innovation et le Progrès c’est pareil ! En effet, l’innovation est le véhicule du progrès. Par exemple, nous disposons aujourd’hui dans nos poches, avec nos Smartphones, d’ordinateurs dont la puissance de calcul est largement supérieure aux ordinateurs dont disposait la NASA au moment où l’Homme s’est posé sur la lune pour la première fois, en 1969. De la même façon, de multiples outils techniques, tels que les téléviseurs, les appareils photo, les caméras vidéo, ne cessent de voir leurs performances techniques augmenter.
I/ L’innovation et le Progrès
Et puis, Internet met l’information à la portée de tous, d’une façon qui aurait fait pâlir de jalousie les savants de la Révolution Scientifique. Aujourd’hui, plus de 3 milliards d’individus, et bientôt davantage, peuvent avoir accès à la connaissance humaine, pourvu qu’ils aient accès à Internet. A l’évidence, l’innovation, c’est le Progrès ! Pourtant, une récente lecture m’a amené à remettre en cause cette opinion qui s’était spontanément formée dans mon esprit. Et je me suis rendu compte qu’entre l’innovation et le Progrès, il y a une différence fondamentale que je ne suspectais pas.
Dans un excellent article paru dans The New Yorker, Jill Lepore, un professeur d’histoire de Harvard, dresse un réquisitoire en 3 points contre la théorie de l’innovation de rupture de Clayton Christensen. Un des 3 points met en évidence la différence entre innovation et Progrès.
II/ Le réquisitoire de Jill Lepore à l’encontre de la théorie de l’innovation de rupture de Clayton Christensen convoque la notion d’innovation et celle du Progrès
Dans un premier temps, elle regrette que le terme d’innovation de rupture soit un terme couramment usité mais rarement défini: “Ever since The Innovator’s Dilemma, everyone is either disrupting or being disrupted. There are disruption consultants, disruption conferences, and disruption seminars.”
Il s’agit là d’un écueil également relevé sur ce blog et auquel nous avons cherché à apporter des éléments de clarification (ici, ici et là). Jill Lepore remet en cause certains aspects techniques de la théorie de l’innovation de rupture, telle que celle-ci est formulée par Clayton Christensen. Par exemple, Jill Lepore doute que la théorie de l’innovation de rupture parvienne effectivement à anticiper les innovations du futur, un des éléments les plus ambitieux de la théorie de Clayton Christensen. Il est évident que les remarques de Jill Lepore soulèvent de profondes questions. Et, je ne souhaite pas formuler ici ma critique de sa critique ; je préfère m’y consacrer au cours d’un autre article.
III/ La critique de Jill Lepore montre que l’innovation s’est dissociée de l’idée de Progrès
Mais, au-delà de toutes ces considérations, ce qui m’a le plus interpellé, c’est le fait que la notion « innovation », selon Jill Lepore, se serait substituée à la notion de « progrès » dans le vocabulaire usuel contemporain. Or, la substitution de la notion de progrès par celle de l’innovation est révélatrice d’un profond changement philosophique : nous aurions renoncé à toute amélioration de la condition humaine vers le meilleur.
IV/ Le sens de l’innovation évolue dans le temps
En effet, à l’origine, l’innovation désigne simplement le « renouvellement » puis le fait de « produire du nouveau ». Selon Jill Lepore, en américain, le terme « innovation » ne connaît pas de connotation positive, dans un premier temps, tout du moins. Ainsi,
- Georges Washington, premier président américain et co-signataire de la constitution américaine, avertit, sur son lit de mort, qu’il est préférable de « se méfier de l’innovation en politique »
- En 1828, Noah Webster, un grand lexicographe, indique dans son dictionnaire éponyme qu’il est « souvent dangereux de faire porter l’innovation sur les coutumes d’une nation. »
En réalité, le terme d’innovation commence à revêtir une acception positive à partir des travaux de Schumpeter, un économiste autrichien, connu pour ses théories sur les fluctuations économiques, la destruction créatrice et l’innovation.
- En 1939, il travaille sur les cycles économiques. Il emploie le terme d’innovation pour signifier le fait d’amener de nouveaux produits sur le marché, un usage du terme “innovation” qui s’est largement diffusé par la suite, notamment dans les milieux économiques et industriels.
- De plus, les innovations concrètes liées à la société de grande consommation des années 1950, ainsi que les innovations liées à la révolution de l’informatique et du numérique achèvent de donner une connotation positive au terme “innovation”.
V/ Le sens de la notion de « Progrès » évolue dans le temps, également
De son côté, l’évolution du terme “progrès” est bien différente. Selon le Dictionnaire Historique de la langue française, le terme “progrès” est emprunté au latin progressus (pro, « avant » et gradi, « marcher, s’avancer ») qui désigne proprement la marche en avant, d’où, au figuré, “le développement, l’accroissement des choses”. Le terme “progrès” a repris le sens figuré du latin, « développement, avancement dans une action », désignant spécialement, au pluriel les progrès, une suite de succès militaires (1616).
L’emploi le plus courant concerne le développement d’un être ou d’une chose en bien et la transformation graduelle vers le mieux (1588, Montaigne), spécialement dans le domaine des études, puis dans une perspective philosophique (1644, Descartes). L’emploi absolu du terme “Progrès”, avec une majuscule, à propos de l’évolution de l’humanité, de la civilisation vers un terme idéal, appartient au Siècle des Lumières (Mirabeau, 1757), tantôt à propos de l’évolution scientifique et technique, tantôt de l’évolution politique. La notion de progrès, par exemple dans progrès social, devient essentielle au 19ème siècle, lorsque l’idée neutre de changement progressif est exprimée par un autre terme, le terme “évolution”.
VI/ La dissociation de l’innovation et du Progrès révèle le paradoxe de notre Temps
Autrement dit, dès le 18ème siècle, la notion de « Progrès » est indissociable d’une finalité, là où la notion d’innovation, beaucoup plus neutre, ne désigne que le fait de produire du nouveau, sans que celui-ci ne soit positif ou négatif.
Là où le Progrès recherche une amélioration de la condition humaine, l’innovation ne se contente que de créer de nouveaux produits et de les lancer sur le marché. C’est pourquoi, l’innovation, c’est le progrès dénué des valeurs des Lumières. Nous aurions donc renoncé aux valeurs hérités des Lumières. Mais, en contrepartie de ce renoncement, nos outils techniques deviendraient de plus en plus sophistiqués. La sophistication technique s’est donc substituée à la recherche de sens.
Nous nous trouvons donc face à une situation paradoxale :
- L’innovation technique connaît une amélioration continue et constante, à l’image de la vitesse des microprocesseurs qui suivent la loi de Moore, selon laquelle le nombre de transistors des microprocesseurs sur une puce de silicium double tous les deux ans.
- Mais, en même temps, cette innovation technique, dont la vocation originelle est d’apporter des outils pour améliorer la condition humaine, ne crée plus les conditions du Progrès qu’elle devait pourtant accompagner
Il devient donc urgent d’imaginer comment concilier l’innovation technique avec un projet socio-politique afin d’améliorer la condition humaine dans son ensemble.
Voilà qui sera l’objet d’un prochain article : je vais montrer comment Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat chargée du Numérique, Stéphane Richard, PDG d’Orange et Guillaume Buffet, Président de Renaissance Numérique s’engagent concrètement pour mieux concilier innovation et Progrès.
RDV, le 16 juillet à 10h sur The Innovation and Strategy Blog.
Lectures complémentaires :
- Pour une analyse plus approfondie de la notion de progrès, veuillez vous référer à Universalis, article: “Progrès”
- Pour une critique de la théorie de l’innovation de rupture, veuillez vous référer à l’article intitulé The Disruption Machine de Jill Lepore parue dans The New Yorker
- Pour une présentation de la théorie de l’innovation de rupture et l’anticipation des innovations du futur, veuillez vous référer à Clayton Christensen, Scott Anthony : Seeing What’s Next : Using the Theory of Disruption to Predict Industry Change, Partie 2, chapitres 5 à 10
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[…] L'innovation technique est constante. Or, elle ne crée plus les conditions du Progrès qu’elle doit pourtant accompagner : comment concilier innovation et Progrès ? […]
[…] L'innovation technique est constante. Or, elle ne crée plus les conditions du Progrès qu’elle doit pourtant accompagner : comment concilier innovation et Pro […]
[…] Lorsque Luc Bretones, président d’Orange Solidarité et patron du Technocentre d’Orange, m’a invité aux portes ouvertes de Renaissance Numérique, une association dont la vocation est de mieux comprendre les enjeux sociaux, politiques et économique liés au numérique, une nouvelle question m’est venue à l’esprit : l’innovation est-elle synonyme de Progrès? […]
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[…] L'innovation technique est constante. Or, elle ne crée plus les conditions du Progrès qu’elle doit pourtant accompagner : comment concilier innovation et Progrès ? […]
Bel article, très riche et passionannt. Je pense qu’il est plus compliqué de redonner une presse positive à la notion de progrès, que de marier innovation et progrès, qui le sont naturellement. Si l’on prend innovation sous une forme étendue (non cantonnée aux innovations technologiques), bien entendu.
à bientôt
Bonjour Lomig,
Merci pour ce commentaire. Le réel problème de l’innovation aujourd’hui, c’est qu’elle ne comporte pas de projet pour l’Homme, pas de projet pour la société, pas de projet pour l’amélioration de la condition humaine. L’innovation, telle qu’elle est entendue aujourd’hui, ne comporte pas de finalité philosophique, à l’inverse du Progrès qui comporte un élément eschatologique.
Donc, je pense que notre mission, c’est d’enrichir l’innovation d’une dimension philosophique. Qu’en dites-vous?
A très bientôt,
Guillaume
hello
je partage ton point de vue (on se tutoie ?) sur le fait qu’il faut enrichir l’innovation d’une dimension philosophique, ou d’une visée de progrès, de sens. Je ne suis pas sûr, par contre qu’il y ait un problème de l’innovation.
j’ai le sentiment que tout projet innovant, toute entreprise, est animée par des questions, des enjeux, des tensions, des projections, des motivations liées en partie à l’amélioration du monde et de la condition humaine. Je dirais même de plus en plus. C’est d’ailleurs une des fonctions, au sein des entreprises, qui remet en permanence toutes ces questions sur le tapis, et qui questionne le sens de l’action collective, qui vérifie qu’on est toujours bien attelés à la mission (au sens de “qui dépasse les individus”)…
Je pense que s’il doit y avoir un problème, c’est bien plutôt un problème du statut du progrès dans nos croyances collectives -plutôt dans la sphère politique-, qu’un problème d’innovation. L’innovation, c’est une invention qui trouve sa place sur un marché, et qui donc vient remplir de manière plus ou moins efficace, une fonction, un besoin, etc…
il n’y a pas de problème d’innovation, il y a un problème -politique au sens noble du terme- de remise du progrès au centre des débats. ce n’est que mon sentiment…
Bonjour,
Oui, effectivement, je suis tout tout à fait d’accord sur le fait que la notion même de Progrès semble moins présente dans le débat politique aujourd’hui qu’auparavant, en particulier pendant la Belle Epoque. De façon plus générale, en philosophie politique, il y a eu une remise en cause radicale de la notion même de progrès notamment du fait des deux guerres mondiales, des camps de concentration et de l’arme atomique. Camus fait partie des philosophes qui ont remis en cause le Progrès. Il y en a beaucoup d’autres.
Ce qui me semble le plus important, c’est que, en latin, le terme progrès signifie “marche en avant”. Or, la notion de “en avant” suppose qu’il y a une direction dans laquelle on se dirige. Face a cette direction, on peut voir si une action particulière constitue effectivement une marche en avant au sens où elle nous rapproche de notre but ultime, ou bien si cette action particulière est une marche en arrière, au sens où elle nous éloigne de notre but.
Pour le dire autrement, le progrès suppose une eschatologie. Autrement dit, le Progrès suppose une théorie de la finalité. Le progrès demande de répondre à la question : quelle est la mission de l’homme ? Quelle est sa raison d’être ? Lorsque l’on répond à ces questions, on peut voir si une action particulière permet effectivement de rapprocher les Hommes de leur but ultime.
Toutes ces considérations sont absentes de la notion d’innovation. L’innovation ne suppose pas un dessein ou un projet existentiel pour l’espèce humaine. Voilà donc la différence fondamentale entre l’innovation et Progrès. Et lorsque l’on dit, que l’innovation permet une amélioration de la condition matérielle des hommes, ce qui est parfois effectivement le cas, on oublie de dire que, en formulant une telle affirmation, on présuppose que l’amélioration de la condition matérielle des hommes est tenue pour la finalité ultime de l’homme. Or, si une telle affirmation est sans doute une conviction pour certains, je ne suis pas sûr qu’elle le soit pour tout le monde. Par exemple, le bouddhisme valorise bien davantage l’amélioration de la condition spirituelle des Hommes plutôt que l’amélioration de la condition matérielle.
Voilà, voilà !
À très bientôt,
Guillaume
Bonjour Guillaume,
Je ne suis pas aussi radical, je pense que toute innovation matérielle ou organisationnelle qui est appropriée durablement par l’Homme constitue la preuve qu’elle améliore sa condition matérielle ou/et spirituelle (au sens philosophie : qui donne du sens). Meme si la nature du projet initial était essentiellement mercantile.
Mais tout à fait d’accord : la prise en compte de la dimension de progrès (au sens d’élever la condition de l’Homme) dans une exploration d’innovation est capitale. Elle constitue un gage de réussite. Merci de m’avoir invité à cette réflexion.
A bientôt
Jean-Marc
Bonjour,
Superbe réflexion sur la perte de sens de l’innovation. C’est exactement les questions que je me suis posées en découvrant les Google Glass ou des smart watches ; “presque deux siècles d’électricité pour en arriver à ça… Nous sommes fichus en tant que société”.
Une remarque me vient : la dissociation entre innovation et Progrès me rappelle ce que disent les vieux ingénieurs, rompus à l’innovation, ceux qui ont fait Arianne, le TGV et autres… Et voient actuellement les étudiants les plus brillants partir en finance avancée. Je partage tout à fait leur sentiment d’immense gâchis de potentiel humain, mis au service du seul profit sans Progrès.
Bref, merci pour ce billet – publié le jour de mes 16 ans ! – qui m’a beaucoup inspiré pour ma thèse professionnelle.
Cdt,
Jean-Baptiste
Bonjour Jean-Baptiste,
Je vous remercie vivement pour votre commentaire. Je suis très content que cet article vous ait été utile.
Je n’avais jamais pensé que la raison pour laquelle beaucoup d’ingénieurs travaillaient en finance pouvait venir du fait qu’il y avait un manque de sens à l’innovation.
Quel est le sujet de votre thèse professionnelle ?
A très bientôt,
Guillaume
Bonjour Guillaume,
J’ai beaucoup aimé votre article qui développe une réflexion urgente en ce début de siècle.
En effet, il me semble vital de redonner à l’innovation actuelle le sens qu’elle a toujours eu depuis que le feu a été découvert par l’Homme: augmenter notre puissance d’exister, notre bien-être, notre bonheur, en un mot favoriser la vie.
Le XXIe siècle et les bouleversements qui s’annoncent (énergétiques, climatiques, humains) nous forceront quoi qu’il arrive à redonner du sens à l’innovation et à reconsidérer celle-ci à long terme. C’est à l’humanité de choisir quelles innovations elle va adopter maintenant et dans l’avenir. On ne peut d’ailleurs que se réjouir de la tendance actuelle de la jeune génération à opter pour l’utilisation collective de services plutôt que pour la possession individuelle de biens (Blablacar, Uber…).
Au plaisir de vous lire,
A bientôt.
Raphaëlle
Bonjour Raphaëlle,
Merci pour votre commentaire. Je n’avais pas encore imaginé que des services de partages, tels que Blablacar et Uber, pourraient être considérés, à la fois comme des innovations, et aussi comme un élément de Progrès. Il est vrai ces services constituent un Progrès au regard de la préservation des ressources énergétiques de la planète. Et, il s’agit également d’une innovation parce qu’ils permettent aux clients et consommateurs de mieux se déplacer et de façon moins onéreuse.
Et d’ailleurs, je pense aussi qu’il y a un changement culturel qui est en train de s’opérer où il y a une préférence pour la location de biens plutôt que de l’acquisition de biens.
Auriez-vous en tête d’autres exemples d’innovations qui pourraient être considérés également comme un Progrès?
A très bientôt,
Guillaume
Guillaume,
Cela me fait plaisir que vous partagiez mon opinion. L’économie collaborative en général est ainsi aujourd’hui devenue un puisant levier d’innovations (en témoignent le succès de sites comme Le Bon Coin, Groupon, KisskissBanckBank, les mooks etc).
Etant de nature optimiste, je suis convaincue que d’autres nombreuses innovations peuvent être envisagées sous l’angle du Progrès.
Une innovation permettant de redonner la parole et le pouvoir aux citoyens pourrait être vue dans le changement de comportement de l’entreprise vis-à-vis du consommateur: le vendeur se rapproche de plus en plus du client au point d’adopter son comportement social (rôle des “community managers” qui sont présents sur les réseaux sociaux) et même au point d’encourager le consommateur à la création d’innovations en surfant sur la tendance du collaboratif. Ces initiatives témoignent de l’effacement de la différence entre le vendeur et le consommateur, laissant la place à une relation de confiance et de proximité. Entreprise et client collaborent ensemble en vue de construire un monde meilleur (http://www.wedemain.fr/Partenaire-Quand-les-internautes-inventent-les-objets-connectes-du-futur_a742.html).
En innovation dans leurs relations avec leurs clients, les entreprises redonnent aux consommateurs leur pouvoir de citoyen. Après avoir connu l’innovation du “Je” grâce à laquelle les consommateurs ont pris conscience de leur pouvoir personnel par l’indvidualisation des biens (voiture pour chacun, téléphone portable dans toutes les poches…) et leur montée en puissance continue (augmentation des capacités de stockage des disques durs, apparition de la 3G puis de la 4G…), nous sommes entrés dans l’ère de l’innovation du “nous” réellement tournée vers les autres et vers l’avenir (http://www.wedemain.fr/Generosite-embarquee-pour-faire-un-don-jouez-achetez-courez-_a593.html). C’est ainsi que nous redécouvrons le pouvoir de la gratuité et du don (http://www.wedemain.fr/Generosite-embarquee-pour-faire-un-don-jouez-achetez-courez-_a593.html).
L’enjeu de l’innovation aujourd’hui, c’est de rassembler toute l’énergie disponible en chacun d’entre nous et de la faire circuler pour que chacun en profite aujourd’hui, demain et après-demain. Je vous conseille de visiter ce site qui regorge d’innovations qui participent résolument à préparer un avenir meilleur pour l’humanité: http://www.wedemain.fr/
Bien à vous,
Raphaëlle
Bonjour Raphaëlle,
Merci beaucoup pour votre commentaire, extrêmement riche.
Je trouve, en effet, que le digital et le collaboratif sont des forces majeures dans le domaine de l’innovation. A titre d’exemple, l’encyclopédie Wikipédia, aujourd’hui, une encyclopédie de référence, existe grâce à la collaboration quotidienne de milliers de bénévoles dans le monde entier. A l’inverse, les encyclopédies “pré-numériques” telles que l’encyclopédie Universalis et le “World Book”, n’ont pas réussi à s’imposer face à Wikipédia.
Par ailleurs, vous avez cité dans votre commentaire beaucoup d’autres exemples qui révèlent la force de l’innovation et du collaboratif. Jérémy Rifkin montre comment ces forces préparent la Troisième Révolution Industrielle (https://theinnovationandstrategyblog.com/2014/08/a-laube-de-la-troisieme-revolution-industrielle-12/)
Je m’empresse d’aller sur le site que vous m’avez recommandé et, comme j’ai vu que vous avez, vous aussi, un blog (http://labortho.fr/), je vais également y faire un tour !
A très bientôt,
Guillaume
[…] par « innovation » n’est ni neutre ni optimiste. Selon cet article Innovation & Strategy, il signifierait que « nous aurions renoncé à toute amélioration de la condition […]
[…] qu’on entend par innovation ? En quoi l’innovation se distingue-t-elle du progrès, de l’invention et du […]
[…] L’innovation se réfère à la création de quelque chose de nouveau, d’original et de novateur. Elle implique généralement l’introduction de nouvelles idées, technologies, produits ou services sur le marché [1]. […]
[…] L'innovation et le progrès : est-ce la même chose ? The Innovation and Strategy Blog […]
[…] https://www.persee.fr/doc/autog_0005-0970_1966_num_1_1_886%5B7%5D https://theinnovationandstrategyblog.com/2014/07/09/linnovation-et-le-progres-est-ce-la-meme-chose/%5B8%5D […]