Au beau milieu de la crise du Covid qui a pris tout un chacun de cours, j’évoque les perspectives avec Max Blanchet, auteur de L’industrie du futur au XXIe siècle aux éditions Eyrolles. Il y aurait mille choses à écrire sur ce livre et sans doute autant d’interviews à conduire !
Notre discussion s’est portée sur un chapitre déterminé — le quatrième. Max Blanchet y esquisse trois évolutions extrêmes pour le futur :
- la digitalisation,
- la déglobalisation et,
- le développement durable, c’est-à-dire le verdissement des chaînes de production.
Des institutions comme la CIA ou un certain nombre de banques d’investissement ébauchent souvent des scénarios de prospective afin de deviner les mystères dont recèle le futur. La coutume invite à définir de multiples possibilités et assigner à chacune d’entre elles une probabilité particulière. Max Blanchet procède autrement. Même s’il conçoit trois scénarios, il s’attache surtout à recenser ce qui se révèle transversal à l’ensemble en pariant que ce qui semble commun aux trois adviendra demain.
J’évoque un exemple qui illustre la pertinence de la démarche : le télétravail cinq jours sur cinq. Voilà un item constitutif du scénario du tout digital, mais qui reste absent des deux autres. Celui-ci ne devrait donc pas se réaliser à l’avenir. Cette intuition se confirme. Près de deux après le début de la crise du Covid, le télétravail intégral n’emporte pas l’adhésion de tous : patronat, salariés et syndicat s’y montrent tous hostiles. L’avènement de cinq jours de télétravail par semaine s’avère peu probable.
À l’inverse, beaucoup d’autres items demeurent communs à l’ensemble des trois scénarios. Ils engagent profondément la transformation des entreprises en matière de relation client, de relation fournisseur et même de valorisation financière.
Je n’en dis pas davantage. Je vous laisse découvrir Max Blanchet qui vous expliquera tout !
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