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Pitch de startups : le quatrième roadshow innovation d’Anaxago


Caroline Lamaud - Anaxago
Caroline Lamaud - Anaxago
Caroline Lamaud – Anaxago

Comment faire un “pitch de startups”? J’étais invité, à l’initiative de Caroline Lamaud, Directrice marketing chez Anaxago, au quatrième roadshow innovation de la startup de crowdfunding. 5 startups ont présenté leurs pitchs, parmi lesquelles :

  • Beekfast
  • In Lusio
  • En voiture Simone
  • Wecook
  • CNVA

 

I/ Pitch de startups : In Lusio: serious game et réalité augmentée

« Vous souvenez-vous de la première fois où l’on a souhaité incarner un héros ? »

La littérature, les jeux vidéos, les laser game, les cinémas nous permettent, dans une certaine mesure, d’incarner un héros. InLusio créer un “real immersive game”. Tout est mis en place pour faire vivre des émotions telles que la peur, la surprise, le désir… Comment ? Il faut un local où l’on trouve une régie, un accueil, un snack, un vestiaire. Il est prévu d’ouvrir une dizaine de centres d’ici 2019. Le modèle économique consiste à vendre des séances d’une heure, avec un prix compris entre 15 et 35 euros.

 

La viabilité économique est fonction du taux de remplissage des centres. L’objectif est d’atteindre un EBIT de 5 millions d’euros.

 

Aujourd’hui, les besoins de financement sont de 1400 KE. L’équipe demande 275 KE, des business angel 100KE, cap décision (un VC) :

 

 

II/ Pitch de startups : Beekast : présentation participative et animée

« Qui ne sait jamais ennuyé pendant une conférence ? » voici le problème que Beekast se propose de résoudre. Pour éviter l’ennui en conférence, Beekast propose de maximiser l’interaction en temps réel entre les participants et les conférenciers. Les participants peuvent « poster » leurs questions ou commentaires directement.

 

 

En quelques mois, l’entreprise réalise un CA de 160 KE avec de nombreux participants, et des clients tels que Google et Microsoft. Le business modèle est le Freemium. Les versions payantes permettent d’accéder à des services supplémentaires tels que le support téléphonique. Beekast s’attaque à un marché de 25 milliards d’euros dans le monde pour un marché de 500 millions d’euros dans le monde.

On trouve de nombreux concurrents sur ce marché. Les concurrents directs sont Wisembly en France, Pageonhole à Singapour et Poll Everywhere aux États-Unis. Il y a une vraie question autour du Time-To-Market afin de prendre des parts de marché rapidement.

 

La startup cherche 500 000 euros dont 200 000 euros sont déjà promis. Ses fonds devraient permettre à la startup de devenir leader sur le marché. Ses fonds serviront principalement au recrutement de 6 commerciaux et d’un renforcement du marketing.

 

 

III/ Pitch de startups : En Voiture Simone !


« En Voiture Simone » est une auto-école en ligne. Elle vise à répondre au problème suivant :

le permis de conduire est l’examen le plus passé en France devant le Bac. Chaque année 800 000 permis de conduire sont délivrés demandant un budget moyen de 1600 euros. En Voiture Simone permet de diviser le prix du permis de conduire par 2. La formation est vendue à 680 euros.

 

Le marché du permis de conduire en France est de 1,3 milliard d’euros. La marge brute par élève est de 180 euros. Parmi les concurrents on trouve Ornikar. Mais Ornikar n’a pas obtenu l’autorisation d’enseigner la conduite. En voiture Simone a déjà reçu l’autorisation d’enseigner. Plus de 1200 leçons de conduite ont été vendues. L’objectif est d’obtenir 2500 clients en 2016, notamment à Paris, Lille et Toulouse.

 

Le besoin de financement est de 500 KE.

 

 

IV/ Pitch de startups : WeCook : vos menus pour la semaine

WeCook accompagne les familles au quotidien pour préparer leurs repas à l’aide d’une diététicienne. Sur WeCook, on trouve une quinzaine de menus pour chaque semaine. 97 % des abonnés payants sont satisfait du service. La croissance est de 15 % par mois. La startup recherche 600 KE. L’entreprise va se rapprocher d’un groupe média.

V/ Pitch de startups : CNVA

Au Conservatoire National des Véhicules Anciens. Au CNVA, il forme des étudiants pour sauvegarder une certaine forme d’art. Il s’agit de créer la première école de formation sur le métier de la restauration de véhicules anciens de France. La formation dure 2 ans. Mais le CNVA offre également des formations courtes pour des passionnés de l’automobile. Il existe également une offre d’un atelier « collaboratif ». Un propriétaire d’une automobile de collection peut louer l’atelier pour restaurer son automobile.

 

Aujourd’hui, le CNVA est dépassé par son succès. Il est vrai que le CNVA adresse un marché sous-servi : 1000 postes demeurent non pourvus. Il y a 4000 professionnels dont 80 % ont plus de 65 ans. Ce qui veut dire qu’il va y avoir un besoin pour ce type de compétence.

En 6 mois, le CNVA a dépassé ses objectifs.

 

L’entreprise à besoin de 350 KE pour financer son développement.

 

 

Voici donc le pitch des startups qui ont participé au 4ème Roadshow d’Anaxago :

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